Messages de Marie – Cinquième série
Le Concept Immaculé (3) ;
description de l’enclos (Dans le texte original: compound) ;
le Royaume des dormeurs et des ‘attachés’ (Earth –bound, littéralement: liés à la Terre);
la requête de Marie au Grand Conseil Karmique pour une aide à ces royaumes et assistance aux enfants à naître.
Enfants bénis et chers bien aimés du Dieu Unique et Eternel ! Comme je suis (AY AM) reconnaissante d’être le porteur dans vos consciences de bonnes et joyeuses nouvelles, d’élever vos tendres esprits et de restaurer l’espoir dans vos mondes par un accomplissement qui a ému les cœurs des Armées Célestes. Mes bien aimés, savez–vous ce que signifie être le porteur de bonnes nouvelles?
Savez–vous ce qu’est avoir des lèvres qui expriment toujours des mots de réconfort, de confiance, d’espoir et de foi, avoir des sentiments qui transmettent toujours la radiation de la grâce et de la bénédiction au point que, où que vous alliez sur la planète Terre, le monde s’enrichit de votre présence ? Voilà l’état, des plus agréables, glorieux et heureux, dans lequel nous vivons ! C’est ainsi qu’on devient un graal par lequel l’Esprit sans tache de la Cause Première Universelle peut s’écouler et rayonner partout pour bénir la vie.
Je suis toujours tellement reconnaissante à la Source de la Vie, le grand Père–Mère, Dieu de l’Univers, de la chance d’être un avant–poste de son Etre gracieux et de son gracieux Complément. Je demande toujours qu’au travers de ma radiation, de mon Etre et de mon monde, je puisse magnifier le Seigneur et magnifier Ses dons pour le peuple de la Terre ou pour les royaumes intérieurs où je demeure, magnifier toujours Sa grâce, Sa sollicitude, Sa miséricorde et Son omniprésence. Je suis née et j’existe pour cela, et je vis pour servir ceux qui souhaitent connaître le Seigneur. Sachant cela, ils peuvent toucher l’ourlet de mon vêtement et trouver la liberté, du corps et de l’esprit.
Aujourd’hui, au Nom de mon Seigneur, je vous apporte ma vie, la glorieuse Flamme de Guérison du Cœur de l’Universel et la paix puissante qui dépasse l’entendement de l’esprit, de même que toutes ces vertus dont vous désirez si ardemment la possession active, afin qu’elles soient pour vous une nourriture spirituelle. Je vous donne ces bénédictions parce que vous ne souhaitez plus magnifier les choses de la Terre (les ombres de la création humaine), mais désirez enfin magnifier la munificence de votre Présence et la gloire de votre Plan divin: être un Maître divin, révélé, se tenant dans la dignité et dans la lumière.
Mes bien aimés, depuis de nombreux, très nombreux âges, mon évolution particulière a trait au pouvoir de conserver l’Immaculée Conception, selon l’expression du monde orthodoxe. (N.d.T.: conventionnel, classique, exotérique).
J’aimerais en parler brièvement avant de partager avec vous quelques–unes des activités magnifiques qui auront lieu ce soir. Je vous demande d’être mes invités, d’entrer dans les sphères intérieures et d’utiliser avec moi vos douces énergies pour nous aider dans notre Cause. Ainsi, si vous voulez bien permettre que je parle quelques instants de ce sujet cher à mon cœur, et si vous décidez d’appliquer ce pouvoir de concentration, il vous apportera une grande liberté !
Votre conscience est votre atelier ; votre conscience est la coupe qui se crée de toute chose que vous connaissez et dont vous faites l’expérience dans les mondes mental, émotionnel, éthérique et physique. Mes bien aimés, beaucoup de vos consciences sont comme des maisons qui n’ont pas été habitées depuis longtemps. Vous savez à quoi elles ressemblent quand les sièges sont recouverts de draps, quand les toiles d’araignées s’installent et que les formes–pensées du passé se sont incrustées, et quand votre conscience ne fait qu’extérioriser ce que, par habitude, vous avez accepté maintes et maintes fois. Alors, comme une Mère, je viens chez vous faire le ménage complet, balayer toute cette conscience de souffrance solidifiée, de limitation, d’âge, de misère financière et vous aider à établir un nouveau foyer, magnifique, dans lequel vous puissiez inviter l’Esprit Christique.
Voulez–vous bien m’aider dans cette joyeuse expérience ?
Longtemps avant que j’eusse pris le ministère dans lequel j’eus à materner le bien aimé Jésus, je dus apprendre à contrôler le pouvoir en commençant par créer une forme–pensée parfaite à partir de la Lumière universelle. J’eus à apprendre à pourvoir d’énergie cette forme–pensée par l’envoi rythmique d’amour, afin de la maintenir en vie et qu’elle ne se désintégrât pas. Puis, je dus la protéger par ma propre radiation éthérique des intrusions de forces extérieures cherchant à la détruire. Cette substance est très malléable et retourne facilement à l’informé, sauf si elle est conservée par le corps mental et nourrie de manière rythmée par les sentiments. Ainsi, dans les temples des élémentaux, à travers de nombreux, nombreux âges, j’appris d’abord, et enseignai ensuite, comment on crée une forme parfaite.
J’appris comment la pourvoir de sentiments de façon rythmique, une fois chaque heure (ou une fois par jour, quel que fût le rythme choisi). Puis, j’appris comment garder un cœur autour de cette forme, un cœur fait de substance éthérique, de manière à ce que la forme–pensée ne se dissolvât pas sous les pressions externes. Au moment où nous eûmes l’opportunité de nous porter volontaires pour collaborer au grand Ministère chrétien, cet entraînement me permit de me porter candidate auprès du Seigneur Maitreya au grand honneur de devenir la Mère et le Gardien du Christ.
Précédemment, je vous ai dit comment j’avais dû garder le Concept Immaculé (la Forme divine parfaite) dans mon esprit pendant trois heures, la nourrissant de mon amour et de mes sentiments. Pendant ce temps, le Grand Initiateur dirigea sur moi toutes les activités concentrées imaginables pour tenter de détourner mon attention, non seulement par des pressions dérangeantes, mais par les choses que j’aimais le plus, n’importe quoi qui pût dévier mon attention du Concept que je gardais. Au terme de trois heures, il me fut offert de devenir la Mère, le Gardien et le Protecteur de notre Jésus béni.
Beaucoup pourraient penser qu’après sa naissance, j’aurais pu relâcher cette forte garde, le Concept Immaculé de ce corps, de cet esprit et de ces sentiments merveilleux et sensibles. Au contraire, il fut dès lors encore plus nécessaire de maintenir la garde. Voyez–vous, à l’âge enfant et aux stades précoces de la croissance, le Saint Je Christique d’un individu n’a pas encore suffisamment le contrôle du véhicule pour assurer sa protection.
Vous savez aussi qu’à l’époque, je n’étais pas encore ascensionnée ! Les gens regardent le passé par une lorgnette embellissante, et cette tendance humaine a donné à la Dispensation chrétienne une couleur irréelle. Le fait est que lorsque nous vivions, marchions sur les chemins de poussière, quand avec reconnaissance nous nous rafraîchissions de l’eau d’un puits, lorsque nous nous protégions du mieux que nous pouvions de la chaleur du soleil de midi, nous étions des gens comme vous, avec une conscience et des sens ouverts à l’esprit des masses. En ces jours, nous vîmes maintes et maintes activités du monde extérieur, beaucoup de souffrances de la chair et de l’esprit dont le monde occidental est protégé aujourd’hui par les progrès de la civilisation. Nous vîmes mourir beaucoup de lépreux, à chaque pas des corps se flétrir, et une telle pauvreté, sans pareille aujourd’hui dans le monde occidental, bien que vous la rencontriez encore en Inde et en Orient.
Toutes ces choses étaient devant nous, non seulement devant nos yeux, mais aussi devant notre constante attention. C’est dans ce genre de monde que Joseph et moi vécûmes en nous efforçant d’élever ce Garçon sans lui permettre d’enregistrer cette discorde dans l’action vibratoire extrêmement sensible de sa conscience. Si ces imperfections s’étaient gravées dans sa conscience, dans ses sentiments reliés à sa conscience, alors elles se seraient extériorisées sous forme de souillure sur l’habit de celui qui devait rester immaculé pour attirer les Courants cosmiques nécessaires quand viendrait l’heure de son Ministère.
Chers amis, lorsque nous arrivâmes en Egypte, nous fûmes l’objet de nombreuses expériences qui mirent à l’épreuve notre foi et notre pouvoir de concentration, même au–delà de ce que nous avions connu dans l’environnement naturel de notre foyer. Je me souviens qu’un jour, au petit matin, alors que je sortais de notre modeste demeure, je regardai en direction du fleuve Nil où Jésus avait l’habitude de jouer, et j’aperçus mon merveilleux Garçon à proximité immédiate du plus grand crocodile que j’eusse jamais vu ! L’animal avait la gueule grand ouverte. L’espace d’un instant, je le confesse, je pensai que c’était là peut–être la fin de notre rêve ; cependant, je ne permis pas à la crainte de s’incruster en moi, tout au moins pas au-delà de cet instant ! Puis, face à la scène, je réalisai que la bête souriait en grimaçant de toutes ses dents, et j’en fus soulagée. Je n’allai même pas jusqu’à l’eau pour suggérer à mon Garçon de revenir vers un endroit plus sûr. J’avoue toutefois que je restai près de la porte et les regardai en conservant la pensée de sa Protection divine jusqu’à ce que le crocodile s’en fût en nageant. Mon cher Fils, ne trouvant rien d’anormal à cette expérience, me fit un signe de la main et poursuivit ses jeux.
Lorsque quelqu’un a une Mission cosmique, il lui est difficile de ne pas succomber à un excès de dévouement et de maintenir quand même cette extraordinaire concentration intérieure et sa fidélité au Concept Immaculé. Il était pénible de voir ce petit Enfant passer par les disciplines rigoureuses de Louxor. Ceux d’entre vous qui ont été en Egypte savent qu’il y fait très chaud la journée et combien les jeunes enfants sont protégés, spécialement aux heures de midi, lorsque le soleil est au zénith. Depuis tôt le matin jusqu’à une heure avancée de l’après–midi, je devais l’attendre hors des cours du Temple, et souvent, lorsqu’il en revenait, la sueur perlait sur son front et de profonds cernes marquaient ses yeux. Il fut formé à des disciplines devant lesquelles bien des adultes, hommes et femmes, ont reculé, mais il ne m’appartenait pas d’intervenir. Je devais lui laisser toute liberté et, malgré cela, conserver le Concept dans lequel il n’y avait pas une ombre de peur.
Lorsque nous reconnûmes que Jésus avait reçu sa propre Illumination, alors Joseph, Jésus et moi–même fondâmes une trinité en action magnifiant le Seigneur de la Vie, magnifiant le pouvoir de Dieu en toute circonstance, même la plus petite, que ce fût le besoin de pain pour notre repas ou de la bête de somme pour nous ramener à Jérusalem et en Judée. Nous remettions toujours entre les mains de notre Seigneur et, petite unité familiale, nous
magnifions ensemble la Présence du Seigneur dans les choses ordinaires de la vie. Jésus grandit avec un sentiment de camaraderie envers le Père-Mère et dans un état de grande relaxation vis–à–vis de son Omniprésence. Si vous pouvez parvenir à ce même sens de repos dans l’action, réalisant que la Présence de Dieu est prête à vous aider dans vos plus petits besoins comme lors des crises les plus grandes de votre vie, cela vous sera d’un immense secours. Rappelez-vous, chers enfants, que la camaraderie et l’amitié établies entre vous et votre propre Présence de Dieu individualisée (la puissante Présence AYAM) dans les tâches ordinaires de la vie vous construisent des dynamiques. Alors, quand les grandes crises se produisent, vous bénéficiez déjà de la foi, de la fidélité et de la constance de son JE puissant. Je n’ai jamais mis la table, balayé le sol, planté une fleur sans m’en souvenir, sachant que la vie de Dieu me permettait de remplir ces tâches, et je le fis toujours pour la gloire de Dieu ! Tout ce que nous fîmes notre vie durant fut fait en Son Nom, pour Sa gloire et par Sa puissance.
Vous aussi faites chaque chose par Sa puissance, mais vous devez continuellement le rappeler à votre conscience externe. Quand vous vous en serez suffisamment souvenus, vous réaliserez que Dieu n’est pas loin et qu’Il est le principe animateur de votre véritable Je !
Ce soir, nous avons une nouvelle occasion de nous adresser au Grand Conseil Karmique. Je lui présente depuis quelque temps une demande d’assistance aux courants de vie qui doivent naître. Vous savez que je m’occupe de la création du cœur, le Cœur Sacré, dans lequel vit la Flamme Triple de Vie à l’intérieur de chaque forme physique. Le corps lui–même entoure ce précieux Cœur Sacré. Nous avons aux niveaux intérieurs un magnifique Temple du Sacré–Cœur et, au printemps, après que le Conseil Karmique ait choisi les individus qui doivent s’incarner au cours des douze prochains mois, toutes ces âmes viennent à notre Temple pour une merveilleuse cérémonie de bénédiction. Puis, ensemble, chaque âme et moi–même prenons la meilleure partie de la substance élémentale dont elle dispose, et nous façonnons le cœur qui sera le Calice de la Flamme dans le nouveau corps terrestre. Ensuite, ces individus attendent dans les royaumes intérieurs d’être appelés à se réincarner. Dans le laps de temps d’une année, la conception de chacun a lieu sur Terre et ils parviennent au monde de la forme par la naissance physique.
J’ai fait cela pendant maintes et maintes années, et je voudrais dire que les âmes qui ont été libres dans le corps éthérique et qui ont joui du séjour dans les royaumes célestes d’une telle perfection ne se réjouissent pas d’être à nouveau prisonnières des éléments physiques imparfaits qu’elles ont mérités. Ces derniers sont parfois d’une fréquence vibratoire basse, si basse que les corps physiques dans lesquels certaines âmes sont appelées à s’incarner ne seraient pas un habitat convenable, même pour un animal. J’ai toujours eu beaucoup de tristesse à constater le taux élevé de naissances d’estropiés, de handicapés mentaux et d’autres n’ayant pas le plein usage de leurs membres ou de leurs facultés. J’ai demandé de nombreuses fois le moyen par lequel le Conseil Karmique et la Grande Loi Cosmique
pourraient nous permettre de libérer les âmes de la nécessité de revenir avec d’aussi terribles distorsions de l’esprit et du corps.
En juillet de cette année (1954), j’ai présenté à nouveau ma pétition, celle dont je viens de vous parler. Ce soir, en accord avec les activités merveilleuses qui prennent place aux niveaux intérieurs, où vos énergies se mêlent aux nôtres, je vais redemander l’assistance du Conseil Karmique. Je voudrais vous emmener maintenant, juste un moment, dans les niveaux intérieurs. Cela vous reposera et vous entraînera à la projection de votre conscience d’un endroit vers un autre. Nous sommes très étonnés de la clarté avec laquelle vous pouvez vous représenter ce que nous décrivons et de la vitalité de vos interventions dans les sphères où nous vous amenons.
Hier soir, le bien aimé Sérapis Bey a doté chacun de vous d’une initiation.
Quelques–uns l’ont ressentie profondément, d’autres seulement dans leurs corps intérieurs. Jusqu’à ce jour, votre participation au grand œuvre du progrès universel du Système a été de demander l’octroi de pétitions et de faire vous–mêmes plusieurs pétitions. Aujourd’hui, le grand Sanat Kumara a dit que vous avez atteint une maturité spirituelle suffisante pour pouvoir contempler les activités aux niveaux intérieurs, activités qui doivent être déclenchées par vos appels, afin qu’une telle pétition soit accordée. Après le discours de notre bien aimé Seigneur Michel, l’autre soir, et votre interprétation des chants et décrets, en plus de vos appels magnifiques pour la libération de dispensations, le grand Conseil Karmique a dit : « Nous allons tester ces gens. Dites–leur exactement ce que comprend cette pétition pour laquelle ils intercèdent et voyons l’enthousiasme avec lequel ils continueront dans leur entreprise. »
Retenant notre souffle, nous avons tous attendu de voir si l’éclat d’une pétition abstraite séduirait encore s’il signifiait un travail réel et un effort. Je suis heureuse et reconnaissante de vous dire que votre splendide réponse a provoqué des sourires de satisfaction au Conseil Karmique, apporté le bonheur dans nos cœurs et suscité notre grand espoir que ces pétitions seront exaucées.
Je voudrais vous dire qu’en réponse à vos sincères appels, douze êtres de l’enclos (Cf. Les Sept Elohim) ont demandé à entrer dans les Salles du Karma pour recevoir leur jugement. Ce sont des individus dont la rébellion était si grande qu’ils avaient préféré rester dans l’enclos plutôt que de suivre la suggestion, d’avoir la discipline ou de faire la demande nécessaire, de travailler sur leur propre création. Ils étaient restés là, dans un état d’acrimonie, et refusaient d’entrer dans les Salles du Karma depuis si longtemps que je n’ose le dire !
Les Messagers du Conseil Karmique sont des Etres véritablement magnifiques. Ils portent le profond pourpre royal de Saint–Germain et arborent sur leur poitrine le blason des Echelles de la Divine Justice en parfait équilibre. Ils portent sur leur tête une couronne pointant dans les sept directions et, dans leurs bras, les parchemins aux rubans de pourpre qui sont les citations à comparaître des âmes devant se présenter devant le Conseil Karmique. Ces Frères Karmiques, ainsi que Sérapis vous l’a dit hier soir, rencontrent chaque âme qui procède du corps.
Le chéla conscient, qui franchit le voile sans même s’arrêter pour regarder en arrière, prend habituellement le parchemin immédiatement de la main du Messager. Ceux–là sont les ouvriers qui veulent recevoir leur nouvelle affectation et retourner aussi vite que possible aux activités d’une nouvelle incarnation terrestre.
Puis, il y a le grand Royaume des dormeurs. Lorsque des gens meurent dans un état d’épuisement, ils vont dans ce merveilleux royaume des octaves supérieures. Ce royaume a été mis à disposition par la Grande Loi pour être un lieu de repos entre les incarnations pour les courants de vie qui en ont besoin. Certains qui trépassent dans un état de choc, d’autres par violence et un grand nombre de ceux mourant à la guerre entrent pour un temps au Royaume des dormeurs. Lorsque, plus tard ce soir, nous nous rendrons en conscience dans ce Royaume, vous verrez la tendresse avec laquelle les Dévas angéliques en prennent soin. Ils déversent leur douce onction sur les corps de ceux qui y sont, et lorsque ces individus se réveillent, il leur est octroyé la période de vacances dont j’ai parlé précédemment. En temps opportun (rien ne presse…), les Messagers Karmiques viendront et ces âmes recevront leur convocation devant le Conseil Karmique.
Dans le Royaume inférieur des dormeurs, vous trouverez ceux qui cherchent à fuir (N.d.T. : les conséquences de leur passé). A mesure que vous descendrez, vous verrez comment les corps n’ont plus d’apparence vivante, comme quand ils dorment et se reposent, mais ressemblent par leur couleur davantage à de la pierre atrophiée et offrent une plus grande résistance à une tentative de réveil. Ce soir, nous vous demanderons de nous assister pour les aider.
Puis, nous arrivons à ceux qui demeurent liés à la Terre. Ils reçoivent une fois par an la visite d’un Messager qui leur offre le parchemin de l’opportunité. Les attachés l’ont constamment refusé. Ils ne sont pas suffisamment vicieux pour l’enclos, mais ils font partie de ceux qui, par luxure, appétit, haine ou amour physique sont véritablement amoureux de la Terre et de ses gens. Ils existent par le magnétisme des vivants. Beaucoup de ces âmes liées à la Terre, après avoir constaté qu’elles ne reçoivent aucune attention des vivants, commencent à relâcher leur intérêt parce que presque toujours, elles sont de grandes égotistes. Lorsqu’elles continuent à passer inaperçues dans les maisons où, habituellement, elles ont été des figures prédominantes, le magnétisme s’affaiblit et elles peuvent être parfois entraînées vers les Salles du Karma.
Ce soir, le Conseil Karmique a suggéré que vous veniez avec nous en conscience dans ces royaumes et que vous utilisiez vos énergies pour faire des invocations en faveur de ces individus et essayer d’en aider quelques–uns à se lever pour prendre le parchemin des mains du Messager cosmique.
Jetez un regard dans les Salles du Karma, dont les portes splendides sont ouvertes. Les Messagers descendent les escaliers dans de majestueux vêtements de pourpre en portant les parchemins de lumière. Chaque parchemin est l’occasion pour un individu de faire face au jugement de son propre courant de vie, de se voir assigné une période expiatoire pour les erreurs commises sur Terre et d’avoir la chance de recevoir un enseignement de la Loi dans quelque école ou temple aux niveaux intérieurs. Mais le libre arbitre demeure la règle. Comme ces êtres ne sont pas ascensionnés, Nous avons pensé que vos énergies pourraient faire pour eux ce que nous–mêmes ne pouvons faire.
D’abord, nous allons entrer dans le Royaume des dormeurs, car ce sont eux les plus faciles à traiter. Vous verrez que chacun est étendu sur un charmant divan et que des fleurs de flamme, qui ne s’éteignent jamais, ornent leur oreiller. Ces fleurs deviennent des manteaux de roses, de gardénias, de violettes, etc., qui recouvrent les formes endormies. Voyez aussi les Dévas qui gardent les dormeurs et répandent sur leurs corps des flacons de lumière. De temps à autre, une forme se lève de sa couche, comme vous vous levez le matin de votre lit. Elle essaye de rassembler ses idées et se fait conduire par quelque Déva angélique au royaume dans lequel elle passera sa période de vacances. Nous n’avons pas à nous préoccuper particulièrement de ce type d’âmes, parce qu’elles sont malléables et passives. Après quelques semaines ou quelques mois en compagnie de leurs êtres aimés, elles prendront d’elles–mêmes le parchemin des mains du Messager Karmique.
Descendons maintenant vers ceux qui ont voulu dormir, qui ont décidé de ne pas se réveiller. Vous allez voir quelque chose qui vous rappellera un sarcophage égyptien, dans lequel repose un corps dont la forme elle–même ressemble à de la pierre. Il n’y a pas de chaleur là–dedans ; seul le scintillement de la Flamme dans le corps éthérique préserve ces êtres de la seconde mort. Beaucoup ont passé de ce royaume dans la seconde mort. Je vous prie de chanter maintenant, en y mettant votre cœur, votre chant ‘Opportunity to Call’ (N.d.T. : L’occasion d’appeler) en faveur de ces profonds, très profonds dormeurs, qui dorment pour fuir. Nous verrons bien s’ils se lèvent. Autour d’eux se tiennent les Messagers Karmiques avec leurs parchemins, et aujourd’hui, même s’il n’en émerge qu’un seul de ce royaume de rébellion, nous en serons reconnaissants.
L’assistance se lève et chante, puis Marie adresse l’appel suivant au Conseil Karmique : « Au nom du saint et bien aimé Jésus–Christ, je fais appel à vous, ô Conseil Karmique ! Je vous demande au nom des dormeurs d’accepter les énergies des êtres non ascensionnés rassemblés ici ce soir. Erigez cette énergie en une onde rythmique horaire pour qu’elle devienne une flamme qui transporte le sentiment que servir la vie est vraiment magnifique et merveilleux. Faites que cette flamme traverse la conscience des dormeurs jusqu’à ce que l’enthousiasme qu’elle contient remue l’âme de chacun d’entre eux. Faites–les se dresser et magnifier leur Seigneur, accomplir leur destinée et devenir libres en Dieu. »
Je vous remercie pour votre aide et vos appels, amis bien aimés, et je vous serai très reconnaissante de continuer individuellement cette invocation jusqu’à ce qu’il ne reste plus aucune âme qui ne soit désireuse de rencontrer son Dieu et d’accomplir son destin.
Maintenant, mes bien aimés, alors que les grands Messagers Karmiques restent dans le Royaume des dormeurs, nous sommes ici, ce soir, dans l’attente d’activités. LIBERTE est la puissante Cause de Saint–Germain, et la Flamme emprisonnée dans le cœur des dormeurs veut réaliser son destin.
Comment pourriez–vous aimer demeurer dans une prison de pierre pendant un million d’années, alors que vous avez une destinée à accomplir ? Cependant, la conscience éthérique, si rebelle, si récalcitrante à poursuivre sa route, refuse encore de saisir l’occasion ! Aujourd’hui, je parle directement à la Flamme dans le cœur de chacun des dormeurs : « Au nom de Jésus–Christ Ascensionné et au nom de l’humanité non ascensionnée dans cette salle, j’ai rassemblé des amis autour de vous, des amis qui attiseront la flamme de votre cœur. Il ne subsistera pas un seul gisant ce soir dans ce royaume qui ne s’émeuve et ne reçoive l’opportunité d’expier son karma. »
Ceux d’entre vous qui ont demandé hier soir (dans leurs sentiments) comment les personnes conventionnelles (Dans le texte original: orthodox people) désincarnées peuvent expier leur karma (lorsque dans leur conscience externe, elles ne connaissent pas l’usage de la Flamme Violette), seront intéressés d’apprendre que cela se produit par l’adoration dans des temples aux royaumes intérieurs, par la force de la prière ordinaire et de la dévotion par le chant. Les Dévas utilisent cette force pour dissoudre le karma jusqu’à ce que ces gens accèdent à la connaissance du Feu Sacré.
Tous les individus non encore ascensionnés se rendent de plein gré dans les centres d’adoration du Royaume astral et psychique. De la même manière que vous allez à l’église, toutes les heures si vous le désirez, ou peut–être seulement la veille de Noël et à Pâques, ces gens ont accès à ces centres par le jeu du libre arbitre. Plus ils brûlent de karma en y faisant leur service, plus tôt ils sont libres d’accéder à un royaume supérieur et plus ils méritent une vie terrestre meilleure lorsqu’ils s’incarnent à nouveau. C’est la même chose qu’ici. Les groupes sont pourvus de la même manière ; certains (N.d.T. : membres) n’observent que le minimum de la Loi pendant que d’autres utilisent chaque opportunité. Ceux–ci progressent plus vite, car l’application individuelle pour le bien de tous fait que l’âme s’élève davantage. Lorsque le Conseil Karmique assigne une âme à une sphère, il détermine également un minimum de service à réaliser, juste pour couvrir la Loi. Mais ceux qui sont attentifs et consacrent plus de temps au service progressent plus rapidement. C’est tout à fait personnel, comme ici. (Cette question était dans vos esprits hier soir ; le bien–aimé Sérapis Bey m’a demandé d’y répondre.)
Maintenant, nous allons passer les portes d’un endroit qui en effraie plus d’un : l’enclos. Là se trouvent ceux qui n’ont rien voulu savoir de Dieu. Ces individus refusent les convocations du Conseil Karmique, mais sont trop vigoureux et développés pour devenir des dormeurs. Ils ont été, en quelque sorte, claustrés dans l’Univers. Ils continuent à maugréer sur leur sort, malgré qu’ils soient approchés de manière rythmique (ainsi que je l’ai dit) et invités à comparaître dans les Salles du Karma. Ils sont parfaitement conscients du fait qu’ils ont une dette importante à payer à la vie et pensent qu’ils peuvent y échapper en refusant de se présenter. Comme Sérapis vous l’a dit, la Loi veut que vous ne puissiez prendre un nouveau corps terrestre avant d’avoir passé par les Salles du Karma, avant d’avoir expié une certaine part de votre création. Alors seulement vous est assignée une nouvelle vie terrestre.
Ce soir, nous allons essayer quelque chose qui n’a jamais été fait auparavant. Nous invoquerons les bénédictions du Grand Soleil Central sur les êtres dans l’enclos et sur ceux qui y sont attachés. Je vous demanderai de vous joindre à moi dans une prière venant des profondeurs de nos cœurs et de demander à ces individus de se lever de leur propre gré, d’avancer avec dignité et de se présenter devant le Conseil Karmique, qu’ils ne trouveront pas aussi redoutable qu’ils l’avaient imaginé. Ensuite, nous les laisserons s’occuper de la rédemption de leurs créations discordantes du passé. Souhaitez-vous préparer le chant pour le Grand Soleil Central ?
Je m’adresse directement aux êtres dans l’enclos et à ceux qui y sont attachés : « Bien aimés, vous qui avez refusé l’invitation au pardon de l’Ange, nous vous aimons ! Nous vous appelons à votre rédemption. Nous vous appelons à saisir votre opportunité. Pour la Terre qui vous a été douce, pour la planète que vous avez chérie, nous demandons que vos courants de vie individuels prennent la responsabilité de se joindre à nous en tant que femmes et hommes. Joignez-vous à nous pour racheter la Terre, pour racheter le royaume élémentaire. Il n’y a rien à craindre ; il n’y a rien à haïr ; c’est juste l’opportunité d’utiliser les grandes capacités que vous avez développées au fil des âges. Ce soir, avec amour, nous avons ouvert les portes de l’enclos et nous vous exhortons à accepter des mains de Deva l’invitation qui vous est faite au nom de Jésus-Christ Élevé, au nom de l’humanité non élevée qui vous aime suffisamment pour faire cette invocation. »
Ainsi s’unissent les trois royaumes, celui d’avant la naissance, le royaume de la vie incarnée et le royaume après la mort. Alors que le voile s’est levé suffisamment pour vous parler d’en haut, vous qui êtes le pont vers ceux d’en bas, le progrès de ce système s’est fortement accéléré.
Tournons–nous maintenant vers d’autres activités de mon service à la vie et venons–en à une expérience magnifique aux niveaux intérieurs, après que le courant de vie ait passé par les Salles du Karma. Comme le bien aimé Sérapis Bey vous l’a dit, par groupes, chaque individu est examiné et assigné à une Sphère dont l’action vibratoire est confortable : une atmosphère citadine ou de campagne, selon les préférences de chacun. La personne y séjourne et poursuit son chemin, se créant de nouvelles associations et affiliations, progressant rapidement ou lentement selon son libre arbitre, de la même manière que l’humanité ici–bas. Par exemple, deux âmes naissent à la même minute ; l’une accélère au point de réaliser son ascension en une incarnation, l’autre régresse de telle façon qu’elle trépasse moins avancée qu’elle ne l’était au moment de sa naissance.
L’importance du séjour aux niveaux intérieurs dépend de beaucoup de facteurs. (Je ne veux pas vous ennuyer par trop de détails, d’autant que, quel que soit le plaisir que vous preniez à notre présence, vos sens se fatiguent.) Ceux d’entre vous qui servent la lumière ont, du moins pour la plupart, renoncé à ce séjour. Je vous parle maintenant de l’homme ‘ordinaire’.
Ces gens se font de nouveaux amis et, avec le temps, le corps éthérique qui reflète ce qui l’entoure, rejette l’apparence de l’âge et prend celle de ceux qui résident depuis plus longtemps dans la sphère. Ils demeurent là jusqu’à ce que le Conseil Karmique les appelle à comparaître. Lorsque le Conseil sent qu’une somme suffisante de karma s’est dissoute et que les âmes ont eu suffisamment de temps pour se reposer, quand les courants de vie ont assimilé suffisamment de nourriture spirituelle, alors les Messagers du Conseil Karmique viennent leur signifier que se présente l’occasion d’une nouvelle naissance physique. Ces messagers viennent dans la lumière bleue la plus exquise, le bleu de Marie, que quelques–uns d’entre vous aiment tant. Ils portent avec eux un parchemin teinté de bleu. A nouveau, il est assez difficile pour les âmes d’accepter le parchemin et de quitter ceux avec qui ils ont partagé un temps si agréable et bénéfique. Les séparations sont toujours difficiles, car les niveaux intérieurs sont des endroits de bonheur. Cependant, tôt ou tard, lorsque l’Ange en bleu apparaît, l’âme sait que le temps du rappel est arrivé, qu’il est l’heure de retourner à la vie terrestre.
Très tôt dans l’année, juste après que le bien aimé Sanat Kumara abaisse la forme–pensée et aille à Shamballa pour tracer le dessein de l’année, le Conseil Karmique commence à sélectionner les courants de vie qui doivent s’incarner durant l’année. En même temps, les individus qui souhaitent s’incarner (qui sont volontaires) présentent leur pétition. Les premiers mois de l’année sont occupés à préparer pour la réincarnation un influx possible de courants de vie. La sélection continue, et ceux qui peuvent le mieux servir le schéma de lumière de la forme–pensée de l’année se voient offrir l’occasion de venir. D’autres aussi reçoivent par divine justice cette permission en raison du travail effectué aux niveaux intérieurs et du karma qu’ils ont expié. Ils ont mérité cette occasion. D’autres encore sont envoyés, qui ont à racheter le karma le plus difficile.
Puis, j’ai l’occasion de bénir ces âmes à travers la création de leur nouvelle forme de cœur. Il y a quelques mois seulement, quelque trois cents millions d’âmes qui cherchaient à s’incarner ont réalisé un acte volontaire dans le Temple du Sacré–Cœur. Elles se tenaient devant moi et toutes firent le vœu à Sanat Kumara de le servir du mieux qu’elles pourraient, selon leur lumière. Depuis cette date (mai 1954), nous avons permis à quelques–unes de ces âmes de s’incarner, et un grand nombre doivent encore le faire. C’est pour celles–ci que je vais demander l’aide du Conseil Karmique, afin qu’elles reçoivent de meilleurs corps que ceux qu’elles ont mérités.
Maintenant, avec votre aimable indulgence, nous allons diriger nos pensées vers le Conseil Karmique et je ferai ma demande. Si vous y ajoutez votre chant, il amplifiera ma pétition :
(L’assistance chante le chant Grand Conseil Karmique.)
« Bien aimé Conseil Karmique ! bien aimée Portia, et tous ceux qui sont rassemblés ici ! Moi, Marie, je vous parle au nom des courants de vie sur le point de s’incarner sur la planète Terre. Je lance mon appel parce que, cette année, chaque courant de vie qui va s’incarner volontairement a fait le vœu de bien servir Sanat Kumara. Pour cette raison, je demande qu’une dispensation spéciale soit accordée pour la purification de la substance physique que l’élémental corporel doit utiliser pour créer le véhicule. Faites qu’aucun enfant ne naisse cette année avec un corps déformé, un esprit affaibli ou incapable de fournir à l’âme la possibilité d’accomplir son vœu. Au nom de la Justice, ils doivent avoir un esprit et un cerveau à travers
lesquels l’âme puisse fonctionner et des corps dotés de facultés par lesquelles elle puisse travailler. Je demande au nom de la Vie, au nom de la Miséricorde, au Nom de Dieu, la purification de la substance dans le corps des parents. Cette substance constitue le vêtement de chair de ces enfants à naître, et la substance élémentale rassemblée par les Constructeurs de la Forme doit être purifiée avec toute l’intensité et la puissance nécessaires du Feu Sacré. Je vous demande de faire en sorte que toutes les âmes reçoivent un esprit et un corps fermes, entiers, parfaits, à travers lesquels elles puissent fonctionner.
« Bien aimée Portia ! En ta qualité de Déesse de l’Opportunité, cet appel devrait toucher ton cœur. Ne peux tu accorder cette chance aux âmes qui ont offert de servir le Roi du Monde ? »
Portia répond : « Bien aimée Marie ! J’ai cette opportunité. Tu as maintenant l’occasion d’aider. Je confie cette demande à tes soins. Tu es une mère, Marie, et tu sais que la conception de l’enfant, gardée dans l’esprit de la mère, est un facteur important pour le moulage de la forme dans son corps. Tu sais, Marie, que les appétits des parents ont un grand effet sur l’élémental corporel de l’enfant. Pourquoi n’appelles tu pas Gabriel, qui t’a donné le Concept Immaculé de l’Enfant Dieu ? Demande que sa substance flamboyante pénètre la conscience de toutes les mères d’enfants et de toutes celles sur le point de concevoir. En associant ton Concept Immaculé avec le leur, tu maintiendras ce schéma immaculé dans leur esprit et sa pureté dans leurs sentiments. Marie, la vie répondra ! Elle l’a toujours fait et le fera toujours ! »
Mère Marie : « Merci, bien aimée Portia. Avant que ne se termine cette nuit, Gabriel se tiendra aux côtés de chaque femme qui a conçu et de toute mère potentielle. Nous dirigerons dans leur esprit le Concept Immaculé. Reine bien aimée, n’y a–t–il pas quelque chose que l’on puisse faire pour la substance élémentale que l’âme a méritée ? »
Portia : « Marie bien aimée, notre Seigneur Maha Chohan (la grande Intelligence gouvernant toute vie élémentale) rappellera certainement cette vie à sa pureté originelle. C’est lui qui donne le premier souffle. Pourquoi ne demandes–tu pas qu’il accorde son aide au moment de la conception plutôt qu’à celui de la naissance ? Alors, avec son aide, unie au Feu Violet de mon bien aimé (Saint–Germain), voyons ce qui peut être fait ! »
Mère Marie : « Bien aimée Portia ! Je suis ta sœur et ta servante ! Grande Reine de ce Nouvel Age, ce soir, des courants de vie non ascensionnés se sont réunis ici et nous ont écoutées parler ensemble. Je leur demande de t’adresser leur amour, ainsi qu’au Conseil Karmique tout entier, par leur chant simple » Immaculée Conception « , puis d’envoyer cette Immaculée Conception dans l’esprit de toutes les femmes enceintes et à toutes celles qui concevront cette année. »
(L’assistance chante.)
Marie poursuit : « O Conseil Karmique, nous vous offrons cette énergie, qui est la vie d’êtres non ascensionnés. En regardant au plus profond de leur cœur, vous verrez que chacun ici désire sans réserve que tous les enfants qui naissent soient libres, purs et parfaits. Portia, je vais parler maintenant directement à Gabriel :
« Bien aimé Gabriel, Ami du fond des âges, toi qui es venu à moi aux heures de ma plus grande épreuve, acceptes–tu la mission suggérée par la bien aimée Portia, Reine du Conseil Karmique ? Veux–tu venir avec moi au chevet de toutes les femmes qui donneront naissance et à tous les pères qui auront la garde de ces enfants ? Veux–tu aider à projeter et soutenir le Concept Immaculé dans chaque esprit ? »
Gabriel : « Salut, Marie, pleine de grâce ! Le Seigneur est toujours avec toi et tu es toujours bénie entre toutes les femmes. Je suis ton serviteur, comme tous les Anges, Dévas, Chérubins et Séraphins dans le Ciel. Reine des Anges, je suis à tes ordres ! »
Marie : « Nous te remercions, bien aimé Gabriel. Maintenant, alors que ces êtres bénis chantent à nouveau le chant de l’Immaculée Conception, fais que ta Flamme puissante rayonne au nord, au sud, à l’est et à l’ouest. Fais que tous les Anges de la Naissance, les Constructeurs de la Forme soient avertis et que tous les parents reçoivent la pression de ce contact. »
(L’assistance se lève et chante.)
Maintenant, je parle directement aux parents : « Parents de cette race, partout, sans exception ! Alors que parvient à votre garde une âme qui a fait le vœu d’aimer Dieu, acceptez la visite de Gabriel et l’amour de Marie et amenez vos enfants vers la lumière ! »
Est–il si étrange de participer à des activités qui engagent les sens subtils ?
NON ! Un jour merveilleux, pas très éloigné dans le temps, vous travaillerez constamment de cette manière. Passant en un éclair d’une planète à l’autre sous la direction de quelque grand Etre cosmique, vous transmettrez vos énergies vitales là où elles sont le plus requises. Voyez–vous, vous n’êtes plus liés à la Terre, vous êtes tout à fait libres.
Aujourd’hui, vous avez œuvré dans le royaume astral, dans le royaume psychique, dans les cieux inférieurs et dans les royaumes de la naissance. Cependant, vos corps physiques n’ont pas bougé de cette salle. Vous avez rendu un service très important (qui se poursuivra durant toute la nuit et ce week–end). De plus, mes bien aimés, cela vous donne un certain entraînement. J’espère que vous l’acceptez comme une réalité ; j’espère que, ce soir, vous savez que quelques âmes sont sorties de l’enclos, dont la vie a été absente pendant des centaines de milliers d’années ! Essayez de comprendre que grâce à vos appels, quelques âmes s’élèveront de leur gisant de conscience presque pétrifiée et que quelques êtres seront libérés de la sphère des attachés. Essayez de réaliser que quelque part, lorsque pleure un bébé, son corps sera plus parfait et son esprit plus clair. Parce que, ce soir, vous fûtes ici.
Maintenant, j’ai la permission de vous dire que pour chacun d’entre vous présent ici ce soir, au moins une âme sera libérée des endroits dont nous venons de parler. Un pour un ! Pensez à ce que cela représente pour l’enclos ; pensez à ce que cela fait pour le royaume des dormeurs ; pensez à ce que cela signifie pour les attachés ; pensez à ce que cela représente pour les âmes, sans cela destinées à des corps paralysés et qui, maintenant, se mouvront dans des corps parfaitement droits et des esprits parfaitement clairs. Juste parce que vous avez décidé d’entrer dans cette salle ! Même si vous n’aviez rien fait d’autre dans cette incarnation, ce soir, vous avez bien servi.
Merci d’avoir accepté mes paroles avec gentillesse dans vos sentiments. Je vous fais mes adieux au nom de mon Fils bien aimé et en mon nom.
Bonsoir !
(Note de l’éditeur : À la date de la classe de Noël, en décembre 1954, tous les membres de l’enclos et tous ceux du Royaume des endormis sont sortis de leur plein gré, ont pris le parchemin des mains de Deva et se sont présentés de leur propre gré devant le Conseil Karmique. Cela a permis la dissolution complète de l’enclos et le retour du Royaume des endormis à sa fonction originelle, celle de repos temporaire entre les incarnations pour les âmes qui en ont besoin. Depuis cette date, les âmes ne peuvent plus résider dans le Royaume des endormis que pour une période d’un an entre deux incarnations).