« Lorsqu’un étudiant est suffisamment fort pour résister aux opinions du monde de l’ignorance, il est alors à même de rendre témoignage de la Merveilleuse Activité Divine Individualisée, manifestée par les Maîtres Ascensionnés. Jusqu’à ce qu’il en soit capable, la force qui émane de la suggestion et de la radiation du doute d’autrui le troublera de façon intermittente au point de lui faire abandonner parfois la quête de la Vérité. L’interruption du courant de l’Instruction est de la discorde. La discorde est le coin et la manière subtile dont se sert la force sinistre sur cette Terre pour pénétrer dans l’activité extérieure de l’étudiant qui a décidé de faire face à la Lumière.
« L’action du doute est très subtile car c’est un sentiment qui s’introduit dans l’être avant qu’il ne se soit rendu compte de son existence. Cette action est persistante au-delà de tout ce qu’on peut imaginer, et sa croissance est si insidieuse que la personne ne s’en rend compte que par le fait accompli.
« Ce sentiment commence par un léger doute. Un doute n’a besoin d’être ressenti que deux ou trois fois avant de devenir de la méfiance. La méfiance se met à tourbillonner deux ou trois fois dans le corps émotionnel et devient le soupçon. Et le soupçon, c’est déjà de l’autodestruction.
« Souvenez-vous de ceci, Mon Fils, lorsque vous retournerez dans le monde extérieur. Ce sera votre sauvegarde dans chaque expérience de votre vie, et ainsi vous ne serez pas touché par la discorde. Si quelqu’un exprime le soupçon, il sera soupçonné, car chacun trouve dans son monde ce qu’il y met. Ce ‘Décret Éternel et Irrévocable’ opère dans tout l’Univers. Toutes les impulsions de la conscience reviennent au centre d’émission: pas un seul atome n’échappe à cette Loi.
« Le véritable étudiant de la Lumière fait face à la Lumière. Il L’envoie devant lui, voit Son Rayonnement baignant toutes choses partout où il se trouve, et il L’adore constamment. Il se détourne du doute, de la peur, du soupçon, de l’ignorance de l’intellect humain, et ne connaît que la Lumière, Elle est sa Source, son Vrai Soi. »
Sur ces derniers mots, Eriel me dit adieu, et je revins à la routine quotidienne de la vie extérieure.